Vous avez des doutes, vous avez relevé les signes qui vous inquiètent dans tous les signes d’alerte de Filipek, et là, vous vous demandez vers où vous dirigez?
Tout d’abord, il faut vous demander comment a réagi votre pédiatre (ou médecin de famille) quand vous lui en avez parlé.
Si il vous a entendu mais n’a pas réagi, peut-être devez vous retourner le voir avec vos notes pour lui faire part de votre volonté de pousser plus loin les investigations sur votre enfant. C’est normalement lui qui connaît le mieux et votre enfant et votre région pour vous orienter le plus judicieusement possible.
Mais ce n’est pas toujours le cas… Parfois, il ne vous entendra pas (souvent parce qu’il n’est pas correctement formé aux troubles envahissant du développement) et vous dira que vous vous angoissez pour rien (ou pire que c’est votre angoisse qui empêche votre enfant de se développer normalement). Dans ces cas là, fuyez! Il ne vous apportera rien ni à vous ni à votre enfant.
Vous êtes les seuls à connaître parfaitement votre enfant alors si vous pensez que son développement n’est pas « normal », ne vous laissez pas dire que c’est de votre faute !
Vous avez alors une autre option: celle de prendre au rendez-vous au CRA de votre région ou de vous rapprocher d’une association locale qui vous orientera vers un professionnel compétent. Gardez en tête que vous avez toujours des recours sur le diagnostic de votre enfant.
Vous devez être conscient de plusieurs choses: vous n’êtes en rien responsable du développement de votre enfant et vous avez le choix des professionnels et de sa trajectoire de soins.
N’oubliez jamais cela car vous rencontrerez des gens sur votre parcours qui vous culpabiliseront et vous diront qu’ils savent mieux que vous ce qu’il lui faut.
Il faut vous informer de tous les outils existants, de toutes les prises en charge… C’est malheureux mais vous devez être presque mieux informé qu’eux si vous souhaitez être maître de l’avenir de votre enfant.
C’est une longue bataille que vous vous apprêtez à mener mais gardez toujours à l’esprit que vous n’êtes pas seuls, qu’il existe des réseaux qui pourront vous aider et vous aiguiller, et qu’au final vous êtes seuls décideurs de ce qui est bien pour votre enfant !
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